Troisième et dernière partie du florilège sur la femme, j'ai gardé le "meilleur" pour la fin. Je pense qu'on touche le fond, et qu'il sera difficile de trouver pire... Dans la série des mabouls qui se prennent au sérieux, je vous présente Mr August Strindberg :
« Il était réservé à notre époque de découvrir, entre autres choses, que la femme est une forme rétrécie de l'homme.
La femme est inférieure à l'homme. L'oeuf de la femme est une forme de cellule inférieure, non automotrice, tandis que le spermatozoïde est susceptible d'un développement supérieur, et féconde activement, étant automoteur, à l'encontre de l'oeuf féminin qui, lui, est passivement fécondé. Enfin l'homme possède des oeufs à l'état rudimentaire, tandis que chez la femme on ne trouve pas de spermatozoïdes même à l'état rudimentaire, d'où il découle que l'homme est bien la forme supérieure. [...]
Un détail qui paraîtra probant aux darwinistes, c'est que la femme offre une vertèbre caudale de plus que l'homme et se rapproche ainsi de l'enfant et de l'embryon. [...J
Un garçon aspire plus d'oxygène qu'une fille. [...]
Puis le cerveau de la femme présente moins de circonvolutions que celui de l'homme et chez elle la substance grise est plus légère que chez l'homme au contraire ses nerfs sont plus forts, ainsi qu'on le remarque chez l'enfant. D'où sa faculté de pouvoir supporter plus facilement certaines douleurs physiques ; en quoi elle ressemble au sauvage et cela prouve aussi qu'elle a un système nerveux plus grossier.
Des anthropologues ont trouvé ce qui a été confirmé par des explorateurs africains que le crâne de la femme blanche se rapproche de celui du nègre et que le crâne d'une négresse est inférieur à celui d'un Noir ; la conclusion serait donc que le crâne de la femme blanche se rapproche d'un type de crâne qui rappelle une race inférieure. [...]
Quoiqu'il ait été fait peu de recherches à cet égard, les sens paraissent chez la femme inférieurs à ceux de l'homme.
Le toucher n'est pas aussi développé chez la femme que chez l'homme. Certes, sa main est considérée comme délicate et souple ; mais ceci tient surtout à un dépôt plus abondant de graisse sous la peau. [...] Jamais encore la main d'une femme ne toucha d'un instrument de musique ainsi que celle de l'homme. Pensez à Rubinstein, Liszt, Paganini ! Quelle main de femme aussi facilement que celle de l'homme déchiffre au doigt les caractères d'imprimerie ? Quelle main de femme sait aussi bien « stopper » un vêtement de drap que celle de l'homme? [...]
Il n'est point de télégraphiste féminin qui puisse recevoir, par audition, un télégramme, aussi vitement et aussi sûrement qu'un télégraphiste homme.
Pour ce qui est de l'odorat, il ressort des recherches comparatives, faites par MM. Nichols et Bailey, et présentées à la Société américaine pour l'avancement des sciences, que le sens olfactif est, chez l'homme, incomparablement plus sensible que chez la femme. Des hommes ont pu percevoir l'odeur de l'acide prussique dissous dans une quantité d'eau représentant 100000 fois son poids, tandis que les femmes cessèrent de le sentir dans une solution de 1 pour 20000. [...]
Les livres de cuisine n'ont d'autorité que lorsqu'ils sont signés par des hommes. [...]
La femme ne possède que très rarement la faculté de pouvoir fixer son attention sur un objet donné. [...] De là cette incapacité si commune chez la femme par exemple : elle ne peut pas apprendre à bien faire du café, ce qui n'exige cependant que de l'attention, de l'exactitude et le sens du temps.
Leur manque de prévoyance et de pondération éclate également et fréquemment dans nombres d'actes irréfléchis et dans la perpétration des crimes dont elles n'ont jamais calculé les probabilités de découverte.
La femme n'est que le complément de l'homme. [...] Si la femme occupe une situation subordonnée relativement, c'est que les choses sont ainsi qu'elles doivent être. [...] Que les inférieurs dépendent des supéireurs, c'est un bonheur pour le progrès et pour eux ! »
(August STRINDBERG, De l'infériorité de la femme, in La Revue blanche, 1893.)
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