La Femme (IIIème partie)

par Alexandre 11 Janvier 2005, 00:00 Ab Absurdo

La Femme (IIIème partie)

Troisième et dernière partie du florilège sur la femme, j'ai gardé le "meilleur" pour la fin. Je pense qu'on touche le fond, et qu'il sera difficile de trouver pire... Dans la série des mabouls qui se prennent au sérieux, je vous présente Mr August Strindberg :

« Il était réservé à notre époque de découvrir, entre autres choses, que la femme est une forme rétrécie de l'homme.

La femme est inférieure à l'homme. L'oeuf de la femme est une forme de cellule inférieure, non automotrice, tandis que le spermatozoïde est susceptible d'un développement supérieur, et féconde activement, étant automoteur, à l'encontre de l'oeuf féminin qui, lui, est passivement fécondé. Enfin l'homme possède des oeufs à l'état rudimentaire, tandis que chez la femme on ne trouve pas de spermatozoïdes même à l'état rudimentaire, d'où il découle que l'homme est bien la forme supérieure. [...]

Un détail qui paraîtra probant aux darwinistes, c'est que la femme offre une vertèbre caudale de plus que l'homme et se rapproche ainsi de l'enfant et de l'embryon. [...J
Un garçon aspire plus d'oxygène qu'une fille. [...]

Puis le cerveau de la femme présente moins de circonvolutions que celui de l'homme et chez elle la substance grise est plus légère que chez l'homme — au contraire ses nerfs sont plus forts, ainsi qu'on le remarque chez l'enfant. D'où sa faculté de pouvoir supporter plus facilement certaines douleurs physiques ; en quoi elle ressemble au sauvage et cela prouve aussi qu'elle a un système nerveux plus grossier.

Des anthropologues ont trouvé — ce qui a été confirmé par des explorateurs africains — que le crâne de la femme blanche se rapproche de celui du nègre et que le crâne d'une négresse est inférieur à celui d'un Noir ; la conclusion serait donc que le crâne de la femme blanche se rapproche d'un type de crâne qui rappelle une race inférieure. [...]

Quoiqu'il ait été fait peu de recherches à cet égard, les sens paraissent chez la femme inférieurs à ceux de l'homme.

Le toucher n'est pas aussi développé chez la femme que chez l'homme. Certes, sa main est considérée comme délicate et souple ; mais ceci tient surtout à un dépôt plus abondant de graisse sous la peau. [...] Jamais encore la main d'une femme ne toucha d'un instrument de musique ainsi que celle de l'homme. Pensez à Rubinstein, Liszt, Paganini ! Quelle main de femme aussi facilement que celle de l'homme déchiffre au doigt les caractères d'imprimerie ? Quelle main de femme sait aussi bien « stopper » un vêtement de drap que celle de l'homme? [...]

Il n'est point de télégraphiste féminin qui puisse recevoir, par audition, un télégramme, aussi vitement et aussi sûrement qu'un télégraphiste homme.
Pour ce qui est de l'odorat, il ressort des recherches comparatives, faites par MM. Nichols et Bailey, et présentées à la Société américaine pour l'avancement des sciences, que le sens olfactif est, chez l'homme, incomparablement plus sensible que chez la femme. Des hommes ont pu percevoir l'odeur de l'acide prussique dissous dans une quantité d'eau représentant 100000 fois son poids, tandis que les femmes cessèrent de le sentir dans une solution de 1 pour 20000. [...]

Les livres de cuisine n'ont d'autorité que lorsqu'ils sont signés par des hommes. [...]
La femme ne possède que très rarement la faculté de pouvoir fixer son attention sur un objet donné. [...] De là cette incapacité si commune chez la femme par exemple : elle ne peut pas apprendre à bien faire du café, ce qui n'exige cependant que de l'attention, de l'exactitude et le sens du temps.

Leur manque de prévoyance et de pondération éclate également et fréquemment dans nombres d'actes irréfléchis et dans la perpétration des crimes dont elles n'ont jamais calculé les probabilités de découverte.

La femme n'est que le complément de l'homme. [...] Si la femme occupe une situation subordonnée relativement, c'est que les choses sont ainsi qu'elles doivent être. [...] Que les inférieurs dépendent des supéireurs, c'est un bonheur pour le progrès et pour eux ! »

 

(August STRINDBERG, De l'infériorité de la femme, in La Revue blanche, 1893.)

 

commentaires

X
Maboul peut être en tant qu'homme...je n'oublis cepedant pas son géni en tant qu'auteur dramatique. Ce qui ne l'excuse en rien!
J
...suite de Ab Absurdo (voir mon commentaire du 13/01/05)<br /> Oui, Alexandre : Très malin ou opportuniste à n’en pas douter…<br />  
A
ou un type tres malin, vu la proposition qu'il adesse a la fin ;)
J
Alexandre, je viens de lire ton article dans la catégorie Ab Absurdo sur la méthode de fécondation sans intervention de l'homme. Encore un maboul !... en effet.
P
En effet, tu as gardé le meilleur pour la fin !Je n'en reviens pas qu'un type se prenant au sérieux ai écrit ça en y croyant  :sJe ne sais que dire ....  :s
F
Plus discret ? Peux être que leur erreur nous sont surtout moins flagrantes. Car elles sont considéré comme vérité aujourd'hui. Rendez-vous dans un siècle ?<br /> <br /> Pour ceux qui veulent remonter loin dans l'histoire de la mysoginie, essayez de trouver les commentaires du prince Siddharta sur la possibilité pour les femmes d'être eveillé.<br /> <br />
A
Devo, je ne suis en général, et par principe, pas trop pour les échanges de liens. Ceci dit, ton site, que je découvre, à l'air de valoir le détour. J'ai donc mis un lien en je m'en vais te lire plus attentivement.
A
Jean-Yves, tu ne crois pas si bien dire... as-tu lu un des premiers Ab Absurdo publiés ici, qu proposait une méthode de fécondation sans intervention masculine ? Si non, ça vaut le détour :)<br /> <br /> <br />
D
Ca faisait longtemps que jéatias pas venu et je me dis que c'est une erreur.<br /> Que dirieez-vous chers amis de nous inscrire dans nos liens respectifs?<br />  <br /> Dr Devo
A
Certes, mais c'est le cas de quasiment tous les articles de ma section consacrée à ces mabouls. Le critere étant non seulement l'absurdité du propos mais aussi que l'auteur se prenne totalement au serieux, et affirme détenir la vérité sur tel ou tel sujet. C'est effectivement assez caracteristique du la fin du XIXe, ou tout un chacun se sentait obligé de publier ses théories aussi fumeuses soient-elles. <br /> <br /> Ceci dit, je ne suis pas persuadé qu'aujourd'hui il y a moins de mabouls, mais peut-être snt-ils plus discrets. Je ne pense pas que "De l'infériorité de la femme" par Strindberg aurait été ben reçu de nos jours :)
T
Oh ! mais toutes ces fadaises remontent à plus d'un siècle ! Les choses ont bien changé depuis. Car, n'est-ce pas, plus personne n'oserait aujourd'hui prétendre que la femme est en aucun point inférieur à l'homme...
J
Edifiant, en effet.<br /> On retrouve tout au long de l'histoire des sciences des thèses souvent analogues disant notamment que le futur être humain se trouve tout entier contenu dans le spermatozoïde, la femme n'étant qu'une matrice pour son développement... <br /> Quelques thèses inverses ont parfois été avancées ; mais finalement la complémentarité des 2 sexes dans la reproduction n'est pas reconnue depuis si longtemps...

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